Autrice : Mily Black
Editeur : Charleston (Diva-Romance)
Parution : 9 mai 2017
Pages : 217
Résumé :
Fanny a tout plaqué pour ouvrir cette boutique. Tout, c'est sa vie, son
job d'ingénieur dans une entreprise de cosmétique, et le salaire qui va
avec. Pourquoi ? Pour vendre des produits de beauté bio et… des sextoys.
Drôle d'idée, lui dira-t-on, surtout dans un petit village qui compte
en tout et pour tout trois commerces. Mais l'idée va plus loin que ça.
Fanny veut aider les femmes à se sentir mieux dans leur peau, par tous
les moyens, pour elle-même surmonter les traumatismes de son
adolescence. Alors quand elle fait la rencontre de Jenny, une jeune
femme qui montre des signes de maltraitance, elle ne peut rester
insensible.
Face aux détracteurs offusqués par ses produits, la jeune femme va
devoir faire preuve de persévérance et d'humour. Deux qualités qui lui
seront également utiles pour résister au charme d'Édouard, le policier
du village qui lui donne du fil à retordre. Elle, qui a pourtant pour
règle de ne s'attacher à personne…
Mon avis :
J'ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse Critique de Babelio, que je remercie de même que les éditions Charleston. Je l'ai choisi de part son coté peu courant, avec cette histoire de sex-toys, qui m'a laissé penser que j'aurai droit à une histoire amusante et légère.
Fanny a décidé de changer de vie, elle a quitté son boulot bien payé d'ingénieur pour ouvrir, dans un petit village, une boutique de produits de beauté bio et de sex-toys, avec l'optique d'aider les femmes à prendre soin d'elles et se (re)découvrir tout en se faisant plaisir. L'affaire n'est pas gagnée quand, lors de l'inauguration de son enseigne, la mère du maire, Madame Lombarde, fait un scandale lorsqu'elle découvre le coin coquin. Cette dame se donnera alors pour mission de casser les pieds de notre héroïne, en envoyant par exemple son autre fils, policier de son état, sur les lieux pour intimider Fanny...
Autant le dire tout de suite, je me suis bien amusé avec cette lecture, qui tient de la romance moderne et sexy, au ton léger et très comique. Mais sous cette couche d'humour se cachent des sujets plus sérieux, plus important. Il y a d'abord la sexualité, bien entendu, un sujet fort délicat que l'autrice aborde avec délicatesse et brio, et malgré les quelques passages érotiques, il n'y a aucune vulgarité.
Mais il y a surtout le sujet des violences conjugales, au travers de Jenny, une femme au comportement trahissant la maltraitance qu'elle subit, et la mère de Fanny, qui l'a abandonnée au profit de son compagnon qui la battait en cachette. Un sujet touchant, troublant, malheureusement encore d'actualité, mais que Mily Black traite d'une plume juste, sans tomber dans le tire-larmes.
Ce livre se lit assez vite, je l'ai terminé en une journée, mais j'ai passé un très bon moment avec Fanny et sa clique. Mily Black a su me convaincre et j'espère avoir l'occasion de lire bientôt d'autres de ses romans !
samedi 27 mai 2017
jeudi 25 mai 2017
Nos coeurs en désaccord
Autrice : Krystale Sutherland
Editeur : Pocket Jeunesse
Parution : 2 mars 2017
Pages : 279
Résumé :
Henry Page rêve du grand amour. Jusqu'au jour où il rencontre Grace, qui marche avec une canne et porte des vêtements de garçon trois fois trop grands pour elle. Henry tombe sous le charme de cette drôle de fille. Il a vite fait de comprendre que quelque chose en elle est cassé. Il ne demande qu'à l'aider. Mais Grace a un lourd passé...
Mon avis :
Des poissons bleus en couverture, voilà qui a aidé cet ouvrage à se distinguer en rayons et a attirer mon attention. Quant au résumé, j'ai pensé "pourquoi pas". Une romance adolescente, un thème que je lis assez peu au final...
Qui dit romance dit rencontre entre deux êtres. Nous avons d'abord Henry, le narrateur de cette aventure, un adolescent qui en cherche pas à conquérir le coeur d'un nombre incroyable de filles. Non, lui c'est le grand amour qu'il cherche. En attendant, il passe du temps avec ses meilleurs amis Murray et Lola. Le second élément de la romance arrive peu après la rentrée et se nomme Grace Town. Affublée de vêtements de garçon, marchant à l'aide d'une canne, la demoiselle ne manque pas de se faire remarquer par Henry. Placés tous les deux dans un projet de journal de l'école, nos deux étudiants vont commencer à se rapprocher. Mais Grace cache des secrets et de terribles blessures, et Henry ne sait pas encore s'il sera capable de lui apporter son aide... mais Grace acceptera-t-elle ce soutien ?
Il ne faut pas s'attendre ici à une romance young adult conventionnelle où tout est facile et où l'amour parvient à réparer les blessures. Les protagonistes sont plus authentiques, plus terre-à-terre et surtout, souffrent. Chaque personnage a son propre poids sur les épaules et il s'avère intéressant de découvrir, petit à petit, quels secrets cache Grace. Nous nous trouvons face à une bande d'adolescent et l'autrice le retranscrit très bien. Ils font des bêtises, partent parfois dans l'excès, mais surtout, ils apprennent.
J'ai quand même eu un peu de mal avec Henry. Bien qu'attachant, je l'ai quelques fois trouvé sot dans ses réactions, parfois démesuré même. Concernant Grace, je me suis douté dès le début qu'il y avait anguille sous roche, et j'ai eu raison. Je ne dévoilerai cependant pas sur quel point, inutile de tout spoiler ici. Un certain point a tout de même réussi à me surprendre - positivement - et de toute façon, je voulais connaître le fin mot de l'histoire malgré mes soupçons. Malgré ça, plus on avançait, moins je trouvais les choix de Grace logiques et cohérents, ce qui m'a un peu éloigné du personnage.
J'avoue aussi que, quelque part, ce roman m'a fait penser à Nos étoiles contraires, déjà avec ce nom "Grace" et aussi avec ce coté amourette adolescente sur fond de handicap. J'ai même craint qu'on tombe dans une fin tire-larmes mais il n'en est rien. La fin est somme tout logique, même si un peu décevante quelque part.
Une lecture en demi-teinte, avec une histoire plutôt prenante, sur fond de rédemption et de secrets, dotée de personnages aux multiples couches mais avec des réactions qui peuvent sembler étranges. Ou peut-être ne suis-je pas dans la tranche d'âge visée ?
Editeur : Pocket Jeunesse
Parution : 2 mars 2017
Pages : 279
Résumé :
Henry Page rêve du grand amour. Jusqu'au jour où il rencontre Grace, qui marche avec une canne et porte des vêtements de garçon trois fois trop grands pour elle. Henry tombe sous le charme de cette drôle de fille. Il a vite fait de comprendre que quelque chose en elle est cassé. Il ne demande qu'à l'aider. Mais Grace a un lourd passé...
Mon avis :
Des poissons bleus en couverture, voilà qui a aidé cet ouvrage à se distinguer en rayons et a attirer mon attention. Quant au résumé, j'ai pensé "pourquoi pas". Une romance adolescente, un thème que je lis assez peu au final...
Qui dit romance dit rencontre entre deux êtres. Nous avons d'abord Henry, le narrateur de cette aventure, un adolescent qui en cherche pas à conquérir le coeur d'un nombre incroyable de filles. Non, lui c'est le grand amour qu'il cherche. En attendant, il passe du temps avec ses meilleurs amis Murray et Lola. Le second élément de la romance arrive peu après la rentrée et se nomme Grace Town. Affublée de vêtements de garçon, marchant à l'aide d'une canne, la demoiselle ne manque pas de se faire remarquer par Henry. Placés tous les deux dans un projet de journal de l'école, nos deux étudiants vont commencer à se rapprocher. Mais Grace cache des secrets et de terribles blessures, et Henry ne sait pas encore s'il sera capable de lui apporter son aide... mais Grace acceptera-t-elle ce soutien ?
Il ne faut pas s'attendre ici à une romance young adult conventionnelle où tout est facile et où l'amour parvient à réparer les blessures. Les protagonistes sont plus authentiques, plus terre-à-terre et surtout, souffrent. Chaque personnage a son propre poids sur les épaules et il s'avère intéressant de découvrir, petit à petit, quels secrets cache Grace. Nous nous trouvons face à une bande d'adolescent et l'autrice le retranscrit très bien. Ils font des bêtises, partent parfois dans l'excès, mais surtout, ils apprennent.
J'ai quand même eu un peu de mal avec Henry. Bien qu'attachant, je l'ai quelques fois trouvé sot dans ses réactions, parfois démesuré même. Concernant Grace, je me suis douté dès le début qu'il y avait anguille sous roche, et j'ai eu raison. Je ne dévoilerai cependant pas sur quel point, inutile de tout spoiler ici. Un certain point a tout de même réussi à me surprendre - positivement - et de toute façon, je voulais connaître le fin mot de l'histoire malgré mes soupçons. Malgré ça, plus on avançait, moins je trouvais les choix de Grace logiques et cohérents, ce qui m'a un peu éloigné du personnage.
J'avoue aussi que, quelque part, ce roman m'a fait penser à Nos étoiles contraires, déjà avec ce nom "Grace" et aussi avec ce coté amourette adolescente sur fond de handicap. J'ai même craint qu'on tombe dans une fin tire-larmes mais il n'en est rien. La fin est somme tout logique, même si un peu décevante quelque part.
Une lecture en demi-teinte, avec une histoire plutôt prenante, sur fond de rédemption et de secrets, dotée de personnages aux multiples couches mais avec des réactions qui peuvent sembler étranges. Ou peut-être ne suis-je pas dans la tranche d'âge visée ?
mardi 23 mai 2017
Swap Livres et thé
Un swap, ça faisait longtemps ! Celui-ci s'articule autour du thé et des livres, un thème qui parlera à beaucoup d'amoureux des livres car on associe souvent ce breuvage avec les ouvrages de papier.
Pour cet échange, j'ai à nouveau eu le plaisir de participer avec Crystal, avec qui j'avais déjà fait le swap "Romance en hiver". Crystal est depuis devenue une amie avec qui j'adore discuter et faire la belette (elle comprendra ^^)
Les consignes étaient les suivantes :
Contenu du colis :
# Une carte / Lettre
# 2-3 livres (broché ou poche) de la WL de votre binôme
# 2-3 boites de thé
# Un marque-page
# Des surprises dont au moins une qui peut servir lors d’un tea time
# Une gourmandise pour accompagner les tea time prochains
Et je dois dire que ma binôme a encore réussi à me surprendre !
Un beau colis de six kilos, rempli à ras-bord et très bien emballé !
On commence par les thés : Thé vert mangue abricot, thé noir anis réglisse, thé violette framboise et thé aux sept agrumes. Comment dire que j'adore tous ces choix et que je sens que je vais me régaler ? Ce soir, il faut que j'en goûte un, mais par lequel commencer ? Dilemme...
Un joli porte-clefs chat rouge, deux marque-page aimanté et un superbe panda !
Une superbe tasse chat, qui sera étrennée ce soir ! J'adore le motif !!
Je n'ai qu'un mot à dire : Miam ! Et j'ajoute : miam miam miam miam miam !
Des enveloppes contenant une très jolie carte postale, qui va décorer une de mes bibliothèques, ainsi qu'un autre trio de marque-page représentant des licornes (j'adore), le Docteur de Doctor Who (je suis fan) et Totoro (je suis aussi fan). Crystal, tu me connais trop bien !
Passons aux fameux livres à présent.
- Ekhö, monde miroir, tome 2 : Paris Empire, qui était dans ma wish-list. Je vais pouvoir continuer la découverte de cette belle bande-dessinée !
- "J'ai toujours cette musique dans la tête", le dernier Agnès Martin-Lugand, une de mes autrices chouchou
- "Doctor Who : Time Lord fairy tales", un superbe recueil de contes dans l'univers de Doctor Who, excellente idée !!
- "Le journal d'Helga" de Helga Weissovà, un livre qui m'intéresse pas mal et qui m'évoque en un sens le journal d'Anne Frank pour ce coté témoignage.
- "Licornes, charmes et sortilèges" de Marylin Weil, un livre qui me faisait envie depuis bien longtemps !
- "Le chat derrière la vitre" de Gilbert Bordes, accompagné d'un élégant protège-livre de poche que je vais emmener très souvent avec moi. Encore une excellente idée !
- "Jusqu'à ce que la mort nous unisse" de Karine Giebel, un roman que je ne connaissais pas mais dont le résumé me fait envie.
Merci aussi à Bénédicte qui a organisé le swap sur Livraddict et à Marylin Weyl pour la dédicace.
dimanche 21 mai 2017
La bibliothèque des citrons
Autrice : Jo Cotterill
Editeur : Fleurus
Parution : 14 avril 2017
Pages : 358
Résumé :
À dix ans, Calypso n'a pas d'ami et trouve refuge dans les livres de sa bibliothèque, qu'elle dévore. Sa solitude prend fin le jour où arrive dans sa classe une nouvelle, Mae, qui bouscule ses habitudes de lectrice solitaire et lui ouvre les horizons insoupçonnés de l'amitié.
Cette amitié tombe à pic, car à la maison les choses tournent de moins en moins rond. Le père de Calypso, veuf depuis cinq ans, vit muré dans son travail et son silence. Il s'est attelé à l'écriture d'une histoire encyclopédique du citron. Par une froide soirée d'automne, ces maudits agrumes vont brusquement déverser sur la vie de Calypso une amertume parfaitement inattendue... Il faudra toute l'amitié de Mae et la générosité de sa famille pour que cette découverte acide devienne le point de départ d'un chemin de guérison où l'amour, enfin, pourra ressurgir !
Mon avis :
J'aime bien la thématique des bibliothèque. Bon, vous me direz, c'est normal pour un lecteur. Mais ce livre-ci m'a attiré par ce drôle de titre. Je n'associe pas vraiment les citrons aux biblios, plutôt à de bons jus ou une agréable odeur. Bon, ni une ni deux, il s'est retrouvé dans mes achats d'avril.
Sous ses airs simples, l'histoire de ce roman cache quelque chose de profond. Calypso est donc une enfant solitaire qui passe son temps le nez dans les livres, notamment ceux de la bibliothèque dont elle a hérité suite au décès de sa mère. Son père quant à lui est plongé dans son projet, un livre sur les citrons, ce qui lui prend tellement de temps qu'il en oublie même les courses et les repas. Calypso fait la rencontre de Mae, qui aime aussi la littérature, et cette nouvelle amitié va la faire sortir de la solitude dans laquelle elle s'était enfermée.Jusqu'ici, c'est assez simple et bon enfant. Cette amitié m'a particulièrement touché, je l'ai trouvée belle et sincère, surtout avec ce coté amour de la littérature. Les deux jeunes filles n'ont de cesse de citer des ouvrages plus ou moins connus, avec passion et émerveillement, sentiments qui se transmettent facilement aux lecteurs.
Mais sous ce coté bon enfant se cache également une histoire plus sombre, qui parle alors de dépression et de responsabilité. La passion dévorante du père de Calypso pour les agrumes ne cache-t-elle pas, au fond, une forme de désarroi suite au décès de Coral, sa femme ? Car c'est au fil de la lecture que l'on s'aperçoit que tout ne va pas, que ce comportement n'est pas normal et qu'autant lui que sa fille ont besoin d'aide. Du haut de ses dix ans, Calypso devait en effet s'occuper de la maison et devait jouer à l'adulte pour que son père bouge un peu de son bureau. N'est-ce pas trop pour son jeune âge ? Quelles solutions peuvent être trouvées ?
Ces deux facettes de l'histoire ont réussi à me captiver. J'ai dévoré chaque page, chaque ligne. J'ai d'abord adoré cette histoire d'amitié sincère, mais aussi l'amour des livres que partagent Mae et Calypso. Et puis, la situation avec le père de cette dernière m'a touché, m'a ému. Mais malgré ces malheurs, La bibliothèque des citrons véhicule ce petit message positif, cet espoir qu'il est essentiel de ne pas perdre même durant des situations difficiles.
Jo Cotterill nous offre un roman merveilleux, réfléchi et profond sur l'amitié, la littérature mais aussi des sujets plus adultes. J'ai passé un moment formidable en compagnie de ce bouquin et je n'hésiterai pas à lire d'autres écrits de cette autrice.
Editeur : Fleurus
Parution : 14 avril 2017
Pages : 358
Résumé :
À dix ans, Calypso n'a pas d'ami et trouve refuge dans les livres de sa bibliothèque, qu'elle dévore. Sa solitude prend fin le jour où arrive dans sa classe une nouvelle, Mae, qui bouscule ses habitudes de lectrice solitaire et lui ouvre les horizons insoupçonnés de l'amitié.
Cette amitié tombe à pic, car à la maison les choses tournent de moins en moins rond. Le père de Calypso, veuf depuis cinq ans, vit muré dans son travail et son silence. Il s'est attelé à l'écriture d'une histoire encyclopédique du citron. Par une froide soirée d'automne, ces maudits agrumes vont brusquement déverser sur la vie de Calypso une amertume parfaitement inattendue... Il faudra toute l'amitié de Mae et la générosité de sa famille pour que cette découverte acide devienne le point de départ d'un chemin de guérison où l'amour, enfin, pourra ressurgir !
Mon avis :
J'aime bien la thématique des bibliothèque. Bon, vous me direz, c'est normal pour un lecteur. Mais ce livre-ci m'a attiré par ce drôle de titre. Je n'associe pas vraiment les citrons aux biblios, plutôt à de bons jus ou une agréable odeur. Bon, ni une ni deux, il s'est retrouvé dans mes achats d'avril.
Sous ses airs simples, l'histoire de ce roman cache quelque chose de profond. Calypso est donc une enfant solitaire qui passe son temps le nez dans les livres, notamment ceux de la bibliothèque dont elle a hérité suite au décès de sa mère. Son père quant à lui est plongé dans son projet, un livre sur les citrons, ce qui lui prend tellement de temps qu'il en oublie même les courses et les repas. Calypso fait la rencontre de Mae, qui aime aussi la littérature, et cette nouvelle amitié va la faire sortir de la solitude dans laquelle elle s'était enfermée.Jusqu'ici, c'est assez simple et bon enfant. Cette amitié m'a particulièrement touché, je l'ai trouvée belle et sincère, surtout avec ce coté amour de la littérature. Les deux jeunes filles n'ont de cesse de citer des ouvrages plus ou moins connus, avec passion et émerveillement, sentiments qui se transmettent facilement aux lecteurs.
Mais sous ce coté bon enfant se cache également une histoire plus sombre, qui parle alors de dépression et de responsabilité. La passion dévorante du père de Calypso pour les agrumes ne cache-t-elle pas, au fond, une forme de désarroi suite au décès de Coral, sa femme ? Car c'est au fil de la lecture que l'on s'aperçoit que tout ne va pas, que ce comportement n'est pas normal et qu'autant lui que sa fille ont besoin d'aide. Du haut de ses dix ans, Calypso devait en effet s'occuper de la maison et devait jouer à l'adulte pour que son père bouge un peu de son bureau. N'est-ce pas trop pour son jeune âge ? Quelles solutions peuvent être trouvées ?
Ces deux facettes de l'histoire ont réussi à me captiver. J'ai dévoré chaque page, chaque ligne. J'ai d'abord adoré cette histoire d'amitié sincère, mais aussi l'amour des livres que partagent Mae et Calypso. Et puis, la situation avec le père de cette dernière m'a touché, m'a ému. Mais malgré ces malheurs, La bibliothèque des citrons véhicule ce petit message positif, cet espoir qu'il est essentiel de ne pas perdre même durant des situations difficiles.
Jo Cotterill nous offre un roman merveilleux, réfléchi et profond sur l'amitié, la littérature mais aussi des sujets plus adultes. J'ai passé un moment formidable en compagnie de ce bouquin et je n'hésiterai pas à lire d'autres écrits de cette autrice.
mercredi 17 mai 2017
Pax et le petit soldat
Auteurs : Sara Pennypacker (Texte), Jon Klassen (Dessins)
Editeur : Gallimard Jeunesse
Parution : 12 janvier 2017
Pages : 320
Résumé :
La guerre est imminente. Lorsque le père de Peter s'engage dans l'armée, il oblige son fils à abandonner Pax, le renard qu'il a élevé depuis le plus jeune âge et envoie le garçon vivre chez son grand-père à cinq cent kilomètres de là. Mais Peter s'enfuit à la recherche de son renard.
Pendant ce temps, Pax affronte seul les dangers d'une nature sauvage et se trouve confronté à ceux de son espèce.
Mon avis :
Ce qui m'a attiré vers cet ouvrage, c'est le dessin de la couverture, à la fois simple et beau, et qui dégage une certaine ambiance que je ne saurais décrire. Son résumé a achevé de me convaincre et je l'ai ajouté à ma pile sans y réfléchir davantage.
L'histoire se suit selon deux points de vue. Il y a d'abord Peter, un petit garçon qui vit avec son père. Ensuite, il y a Pax, le renard qu'a trouvé le jeune garçon et qui a grandi dans son foyer. Seulement voilà, le père de Peter oblige son fils à abandonner le canidé dans un bois à des kilomètres de leur maison pour ensuite envoyer Peter chez son grand-père. Cette séparation se révèle douloureuse pour nos deux héros, qui vont se lancer chacun dans un voyage pour se retrouver l'un l'autre.
Je ne sais trop comment parler de la beauté de cette aventure. La plume de Sara Pennypacker est magique, elle est tendre et magnifique. L'autrice réussit à donner une voix à ses protagonistes et le lecteur ne peut qu'éprouver de l'empathie pour eux, mais aussi cette envie de suivre leurs aventures et les accompagner sur le chemin qu'ils vont parcourir.
J'avais cependant une légère crainte, à savoir le contexte de la guerre. Généralement, je ne suis pas fan de tout ce qui touche à l'armée, c'est un univers qui ne me plait pas. Heureusement, ce contexte n'est absolument pas omniprésent. Certes, on voit les malheurs qu'une guerre cause sur les humains et les animaux, mais ça a apporté un petit quelque chose en plus à cette histoire, ainsi qu'une ambiance particulière qui m'a avalé.
Ce qui ressort aussi, c'est cet aspect de progression, d'évolution qui survient chez nos deux héros. Chacun voyage à sa façon, rencontre moult difficultés et personnages, et ces derniers se révèlent tout aussi intéressants. Par exemple, Peter rencontrera une vieille dame isolée qui se nomme Vola, avec un caractère plutôt bourru mais qui sera source d'apprentissage pour le jeune homme, et qui est devenue l'un des personnages que j'ai le plus aimé découvrir. Chacune de ces rencontres fera avancer Pax et Peter, de façon différente certes mais qui les enrichira sur bien des aspects.
J'ajoute aussi que le livre contient quelques jolies illustrations, fort plaisantes.
Pax et le petit soldat est une aventure, un voyage extraordinaire sur fond de guerre mais surtout d'amitié, une amitié forte pour laquelle on est prêt à se surpasser. J'ai été touché par cette lecture et je la classe sans problème dans mes coups de coeur.
Editeur : Gallimard Jeunesse
Parution : 12 janvier 2017
Pages : 320
Résumé :
La guerre est imminente. Lorsque le père de Peter s'engage dans l'armée, il oblige son fils à abandonner Pax, le renard qu'il a élevé depuis le plus jeune âge et envoie le garçon vivre chez son grand-père à cinq cent kilomètres de là. Mais Peter s'enfuit à la recherche de son renard.
Pendant ce temps, Pax affronte seul les dangers d'une nature sauvage et se trouve confronté à ceux de son espèce.
Mon avis :
Ce qui m'a attiré vers cet ouvrage, c'est le dessin de la couverture, à la fois simple et beau, et qui dégage une certaine ambiance que je ne saurais décrire. Son résumé a achevé de me convaincre et je l'ai ajouté à ma pile sans y réfléchir davantage.
L'histoire se suit selon deux points de vue. Il y a d'abord Peter, un petit garçon qui vit avec son père. Ensuite, il y a Pax, le renard qu'a trouvé le jeune garçon et qui a grandi dans son foyer. Seulement voilà, le père de Peter oblige son fils à abandonner le canidé dans un bois à des kilomètres de leur maison pour ensuite envoyer Peter chez son grand-père. Cette séparation se révèle douloureuse pour nos deux héros, qui vont se lancer chacun dans un voyage pour se retrouver l'un l'autre.
Je ne sais trop comment parler de la beauté de cette aventure. La plume de Sara Pennypacker est magique, elle est tendre et magnifique. L'autrice réussit à donner une voix à ses protagonistes et le lecteur ne peut qu'éprouver de l'empathie pour eux, mais aussi cette envie de suivre leurs aventures et les accompagner sur le chemin qu'ils vont parcourir.
J'avais cependant une légère crainte, à savoir le contexte de la guerre. Généralement, je ne suis pas fan de tout ce qui touche à l'armée, c'est un univers qui ne me plait pas. Heureusement, ce contexte n'est absolument pas omniprésent. Certes, on voit les malheurs qu'une guerre cause sur les humains et les animaux, mais ça a apporté un petit quelque chose en plus à cette histoire, ainsi qu'une ambiance particulière qui m'a avalé.
Ce qui ressort aussi, c'est cet aspect de progression, d'évolution qui survient chez nos deux héros. Chacun voyage à sa façon, rencontre moult difficultés et personnages, et ces derniers se révèlent tout aussi intéressants. Par exemple, Peter rencontrera une vieille dame isolée qui se nomme Vola, avec un caractère plutôt bourru mais qui sera source d'apprentissage pour le jeune homme, et qui est devenue l'un des personnages que j'ai le plus aimé découvrir. Chacune de ces rencontres fera avancer Pax et Peter, de façon différente certes mais qui les enrichira sur bien des aspects.
J'ajoute aussi que le livre contient quelques jolies illustrations, fort plaisantes.
Pax et le petit soldat est une aventure, un voyage extraordinaire sur fond de guerre mais surtout d'amitié, une amitié forte pour laquelle on est prêt à se surpasser. J'ai été touché par cette lecture et je la classe sans problème dans mes coups de coeur.
vendredi 12 mai 2017
L'homme idéal existe. Il est québécois.
Autrice : Diane Ducret
Editeur : J'ai lu
Parution : 3 mai 2017
Pages : 158
Résumé :
Bonne nouvelle : l’homme idéal existe ! Il ne parle pas : il jase. Il n’embrasse pas : il frenche. Il ne se déshabille pas : il se criss à poèlle. Vous l’aurez deviné : il est Québécois. Diane Ducret rhabille le mythe du Prince Charmant. L’homme idéal ? Satisfaite ou remboursée !
Mon avis :
En voilà un titre qui a attiré mon attention. Je ne sais pas trop expliquer pourquoi, mais il m'a fait sourire. En plus, avec la couverture rose fluo de l'édition de poche, il est difficilement ratable dans un rayon.
Ce livre nous raconte la rencontre entre notre héroïne, bonne citadine comme les autres, et Gabriel, québécois pure souche, qui l'invite à aller le rejoindre chez lui pour faire plus ample connaissance. Et quand je dis ça, je veux dire le rejoindre au Québec ! Et après avoir ressassé ses précédentes aventures et déboires amoureux, la jeune femme prend ses affaires et un avion et se retrouve dans une contrée qu'elle imaginait un peu... différente.
J'ai souri devant certaines situations et surtout devant les expressions "du pays" qu'utilise notre ami québécois, et surtout devant les réactions de l'héroïne. (je n'ai pas le souvenir que l'autrice donne son prénom...) Mais à part ça, je ressors de cette lecture quelque peu dubitatif. Je me doutais qu'il y aurait des clichés sur nos chers québécois, mais pas autant. De plus, l'autrice joue souvent sur la différence de langage entre la française et son nouveau compagnon, ce qui fait un peu rire, mais au bout d'un moment, je me suis surtout dit que dans une telle situation, je demanderais à mon hôte ce qu'il veut dire, ce que l'héroïne fait rarement (ou alors ce n'est pas dit) et le lecteur doit parfois deviner, sans explication donnée... J'ajoute aussi la fin, qui m'a assez déçu, elle tombe à plat.
La plume de Diane Ducret ne m'a pas totalement convaincu non plus. Elle manie les mots et certaines tournures de phrases avec aisance, là-dessus je n'ai rien à dire. Mais j'ai trouvé son rythme assez plat, uniforme tout au long de l'histoire, je n'ai eu aucune surprise, on suit un fil et puis voilà. Cette histoire s'apparente davantage à un essai.
Si vous cherchez un petit moment de rigolade avec un roman court, vous y trouverez votre compte.
Editeur : J'ai lu
Parution : 3 mai 2017
Pages : 158
Résumé :
Bonne nouvelle : l’homme idéal existe ! Il ne parle pas : il jase. Il n’embrasse pas : il frenche. Il ne se déshabille pas : il se criss à poèlle. Vous l’aurez deviné : il est Québécois. Diane Ducret rhabille le mythe du Prince Charmant. L’homme idéal ? Satisfaite ou remboursée !
Mon avis :
En voilà un titre qui a attiré mon attention. Je ne sais pas trop expliquer pourquoi, mais il m'a fait sourire. En plus, avec la couverture rose fluo de l'édition de poche, il est difficilement ratable dans un rayon.
Ce livre nous raconte la rencontre entre notre héroïne, bonne citadine comme les autres, et Gabriel, québécois pure souche, qui l'invite à aller le rejoindre chez lui pour faire plus ample connaissance. Et quand je dis ça, je veux dire le rejoindre au Québec ! Et après avoir ressassé ses précédentes aventures et déboires amoureux, la jeune femme prend ses affaires et un avion et se retrouve dans une contrée qu'elle imaginait un peu... différente.
J'ai souri devant certaines situations et surtout devant les expressions "du pays" qu'utilise notre ami québécois, et surtout devant les réactions de l'héroïne. (je n'ai pas le souvenir que l'autrice donne son prénom...) Mais à part ça, je ressors de cette lecture quelque peu dubitatif. Je me doutais qu'il y aurait des clichés sur nos chers québécois, mais pas autant. De plus, l'autrice joue souvent sur la différence de langage entre la française et son nouveau compagnon, ce qui fait un peu rire, mais au bout d'un moment, je me suis surtout dit que dans une telle situation, je demanderais à mon hôte ce qu'il veut dire, ce que l'héroïne fait rarement (ou alors ce n'est pas dit) et le lecteur doit parfois deviner, sans explication donnée... J'ajoute aussi la fin, qui m'a assez déçu, elle tombe à plat.
La plume de Diane Ducret ne m'a pas totalement convaincu non plus. Elle manie les mots et certaines tournures de phrases avec aisance, là-dessus je n'ai rien à dire. Mais j'ai trouvé son rythme assez plat, uniforme tout au long de l'histoire, je n'ai eu aucune surprise, on suit un fil et puis voilà. Cette histoire s'apparente davantage à un essai.
Si vous cherchez un petit moment de rigolade avec un roman court, vous y trouverez votre compte.
mercredi 10 mai 2017
Doctor Who: Diamond dogs
Auteur : Mike Tucker
Editeur : BBC Books
Parution : 20 avril 2017
Pages : 256
Résumé :
“Here on Saturn, it literally rains diamonds.”
For over fifteen years the crew of Kollo-Zarnista Mining Facility 27 has been extracting diamonds from deep within the atmosphere of Saturn, diamonds that help to fund the ever-expanding Human Empire.
But when a mining operation goes wrong, a rescue mission must be launched to save a worker lost overboard, a worker who claims that he has seen something amongst the swirling clouds. Something that can’t possibly exist.
When the Doctor and Bill arrive, they immediately find themselves caught between hostile miners, suspicious security guards and corrupt company officials as they face accusations of sabotage and diamond theft.
And below them, in the crushing atmosphere of the gas giant, something is starting to rise.
Mon avis :
Je pense que vous le savez à présent, mais Doctor Who est ma série préférée, l'ancienne comme la moderne. Mais Doctor Who possède un univers au-delà de la série télévisée. Il y a notamment les aventures audios de Big Finish (qui mettent souvent en scène les anciens Docteurs) et des romans. Diamond Dogs est particulier pour moi car il s'agit du premier roman avec le douzième Docteur (incarné par Peter Capaldi) que je lis. Je n'étais pas fan des deux premières saisons qui le mettaient en scène, mais je dois avouer que la saison 10, en cours de diffusion au moment où j'écris ces lignes, me plait beaucoup, j'adore la nouvelle compagne Bill, et je me suis donc décidé à acheter les trois romans se déroulant durant cette saison.
Diamond Dogs nous place dans un contexte futuriste : dans l'atmosphère de la planète Saturne plus précisément. L'installation minière Kollo-Zarnista 27 y est installée et son équipage est chargé de récolter les diamants qui y sont formés afin d'aider au financement de l'Empire Humain, en pleine croissance. Le Docteur, accompagné de Bill, se retrouvent dans l'un des containers remplis de ce précieux minerai mais se retrouvent très vite embarqués dans une histoire de sauvetage. L'un des membres de l'équipe est porté disparu et d'étranges ombres rôdent dans cette atmosphère, pourtant réputée pour être un endroit sans la moindre vie. Notre tandem de héros se retrouve pris entre des mineurs hostiles, des gardes à cran et des responsables d'entreprise corrompus, qui les accusent de vol de diamants et de sabotage...
Je n'ai pas été emporté autant que je le voulais dans cette aventure. L'auteur prend le temps de développer l'histoire de fond au début du roman, mais les personnages qu'il a créé ne m'ont pas particulièrement attiré, je ne m'y suis pas attaché. J'ai aussi trouvé que son interprétation du Docteur et de Bill était fort limitée. Par exemple, le Docteur se retrouve plusieurs fois à qualifier les humains de "pudding brains", un terme qu'il utilise fort peu dans la série. Je l'ai également trouvé quelque peu dur envers Bill par moment, contrairement à ce que j'ai vu jusqu'ici dans la série télévisée. Concernant Bill, je peux comprendre qu'il ait eu du mal à la cerner car ce livre a été écrit pendant le tournage de la série. Mais du coup, je l'ai trouvée moins pétillante, plus "classique", ce qui est dommage. J'ai aussi eu des impressions de longueurs vers la fin.
Cependant, ça reste une histoire intéressante à lire pour tout fan de Doctor Who. Quelques références sont présentes, on reste quand même dans un univers qui ne cesse d'étonner (imaginez une atmosphère remplie de diamants, qui pleuvent littéralement !) et la structure de l'intrigue est assez fidèle à ce que nous avons l'habitude de voir. Il y a quelques bonnes idées et je pense qu'en corrigeant les quelques défauts que j'ai cité ci-dessus, ça pourrait faire un bon épisode.
Editeur : BBC Books
Parution : 20 avril 2017
Pages : 256
Résumé :
“Here on Saturn, it literally rains diamonds.”
For over fifteen years the crew of Kollo-Zarnista Mining Facility 27 has been extracting diamonds from deep within the atmosphere of Saturn, diamonds that help to fund the ever-expanding Human Empire.
But when a mining operation goes wrong, a rescue mission must be launched to save a worker lost overboard, a worker who claims that he has seen something amongst the swirling clouds. Something that can’t possibly exist.
When the Doctor and Bill arrive, they immediately find themselves caught between hostile miners, suspicious security guards and corrupt company officials as they face accusations of sabotage and diamond theft.
And below them, in the crushing atmosphere of the gas giant, something is starting to rise.
Mon avis :
Je pense que vous le savez à présent, mais Doctor Who est ma série préférée, l'ancienne comme la moderne. Mais Doctor Who possède un univers au-delà de la série télévisée. Il y a notamment les aventures audios de Big Finish (qui mettent souvent en scène les anciens Docteurs) et des romans. Diamond Dogs est particulier pour moi car il s'agit du premier roman avec le douzième Docteur (incarné par Peter Capaldi) que je lis. Je n'étais pas fan des deux premières saisons qui le mettaient en scène, mais je dois avouer que la saison 10, en cours de diffusion au moment où j'écris ces lignes, me plait beaucoup, j'adore la nouvelle compagne Bill, et je me suis donc décidé à acheter les trois romans se déroulant durant cette saison.
Diamond Dogs nous place dans un contexte futuriste : dans l'atmosphère de la planète Saturne plus précisément. L'installation minière Kollo-Zarnista 27 y est installée et son équipage est chargé de récolter les diamants qui y sont formés afin d'aider au financement de l'Empire Humain, en pleine croissance. Le Docteur, accompagné de Bill, se retrouvent dans l'un des containers remplis de ce précieux minerai mais se retrouvent très vite embarqués dans une histoire de sauvetage. L'un des membres de l'équipe est porté disparu et d'étranges ombres rôdent dans cette atmosphère, pourtant réputée pour être un endroit sans la moindre vie. Notre tandem de héros se retrouve pris entre des mineurs hostiles, des gardes à cran et des responsables d'entreprise corrompus, qui les accusent de vol de diamants et de sabotage...
Je n'ai pas été emporté autant que je le voulais dans cette aventure. L'auteur prend le temps de développer l'histoire de fond au début du roman, mais les personnages qu'il a créé ne m'ont pas particulièrement attiré, je ne m'y suis pas attaché. J'ai aussi trouvé que son interprétation du Docteur et de Bill était fort limitée. Par exemple, le Docteur se retrouve plusieurs fois à qualifier les humains de "pudding brains", un terme qu'il utilise fort peu dans la série. Je l'ai également trouvé quelque peu dur envers Bill par moment, contrairement à ce que j'ai vu jusqu'ici dans la série télévisée. Concernant Bill, je peux comprendre qu'il ait eu du mal à la cerner car ce livre a été écrit pendant le tournage de la série. Mais du coup, je l'ai trouvée moins pétillante, plus "classique", ce qui est dommage. J'ai aussi eu des impressions de longueurs vers la fin.
Cependant, ça reste une histoire intéressante à lire pour tout fan de Doctor Who. Quelques références sont présentes, on reste quand même dans un univers qui ne cesse d'étonner (imaginez une atmosphère remplie de diamants, qui pleuvent littéralement !) et la structure de l'intrigue est assez fidèle à ce que nous avons l'habitude de voir. Il y a quelques bonnes idées et je pense qu'en corrigeant les quelques défauts que j'ai cité ci-dessus, ça pourrait faire un bon épisode.
dimanche 7 mai 2017
Quelques pas de plus
Autrice : Agnès Marot
Editeur : Scrineo
Parution : 6 avril 2017
Pages : 329
Résumé :
Sora vient d'apprendre qu'elle doit passer le reste de sa vie à béquilles. Son quotidien se résumera désormais aux cours au lycée et aux séances de kiné. Elle pourrait s'y faire si Kay, la grande soeur qui l'a quasiment élevée, tenait le coup ; mais cette dernière, qui a toujours été la plus forte des deux, est en pleine descente aux enfers. Alors Sora décide de prendre les choses en main et d'enfiler la cape de ces superhéros qu'elle aime tant. Objectif : changer sa vie. Son meilleur atout : l'héritage navajo laissé par sa mère. Un ancien pouvoir de guérison qui pourrait les sauver, elle et sa soeur.
Le problème, c'est qu'elles ne sont pas les seules à le chercher… et que leur rival est prêt à les suivre au bout du onde pour parvenir à ses fins.
Mon avis :
Un nouveau roman écrit par Agnès Marot ? Voilà une bonne nouvelle ! En plus, regardez-moi cette couverture, elle est pas magnifique ? En tout cas, j'adhère.
Sora sera ici notre narratrice. Condamnée à passer le reste de sa vie en béquilles, la jeune fille fait face à cette adversité avec force. Elle est aidée au quotidien par sa soeur Kay avec qui elle vit, les deux soeurs ayant fuit la violence de leur père suite au décès de leur mère. Cette dernière leur a cependant laissé un magnifique héritage avec la culture navajo ainsi qu'une comptine, qui selon certaines croyances peut guérir les gens. C'est lors d'un exposé sur le peuple de ses origines que Sora se rendra compte de la convoitise d'un être mystique qui n'hésitera pas à posséder la petite brute de sa classe, Marc, pour qu'elle livre ses secrets...
Je ressors de cette lecture charmé par cette culture que je ne connaissais pas. Il est assez rare, je pense, de trouver une lecture se centrant sur une culture peu connue dans nos contrées et ça participe à donner un charme particulier à ce livre. L'histoire nous est contée en deux temps, un "avant" et un "après" le voyage des deux soeurs sur la terre de leurs ancêtres, nous offrant par la même occasion un petit road trip très sympathique, avec des descriptions qui m'ont fait rêver !
Mais ce qui ressort surtout de ce roman, c'est ce sentiment de vécu et de force. En effet, Agnès Marot a elle-même été obligée de se déplacer en béquilles pendant deux ans, avec les souffrances, les regards et les critiques que ça implique, et nous en parle au travers du vécu de son héroïne Sora. Et malgré tout, cette dernière reste forte, pour sa propre survie mais surtout pour sa soeur. Et quelle magnifique relation que celle de Kay et de Sora, je suis ressorti de ma lecture rempli d'admiration pour ces personnages.
Un conte moderne sur fond de voyage initiatique et de culture Navajo, Quelques pas de plus est une superbe lecture pleine de force et qui nous offre une belle dose de dépaysement. Agnès Marot m'a à nouveau conquis avec ce roman et j'attends son prochain ouvrage avec impatience ! Je la remercie d'ailleurs pour l'envoi de ce livre et pour sa belle dédicace.
Editeur : Scrineo
Parution : 6 avril 2017
Pages : 329
Résumé :
Sora vient d'apprendre qu'elle doit passer le reste de sa vie à béquilles. Son quotidien se résumera désormais aux cours au lycée et aux séances de kiné. Elle pourrait s'y faire si Kay, la grande soeur qui l'a quasiment élevée, tenait le coup ; mais cette dernière, qui a toujours été la plus forte des deux, est en pleine descente aux enfers. Alors Sora décide de prendre les choses en main et d'enfiler la cape de ces superhéros qu'elle aime tant. Objectif : changer sa vie. Son meilleur atout : l'héritage navajo laissé par sa mère. Un ancien pouvoir de guérison qui pourrait les sauver, elle et sa soeur.
Le problème, c'est qu'elles ne sont pas les seules à le chercher… et que leur rival est prêt à les suivre au bout du onde pour parvenir à ses fins.
Mon avis :
Un nouveau roman écrit par Agnès Marot ? Voilà une bonne nouvelle ! En plus, regardez-moi cette couverture, elle est pas magnifique ? En tout cas, j'adhère.
Sora sera ici notre narratrice. Condamnée à passer le reste de sa vie en béquilles, la jeune fille fait face à cette adversité avec force. Elle est aidée au quotidien par sa soeur Kay avec qui elle vit, les deux soeurs ayant fuit la violence de leur père suite au décès de leur mère. Cette dernière leur a cependant laissé un magnifique héritage avec la culture navajo ainsi qu'une comptine, qui selon certaines croyances peut guérir les gens. C'est lors d'un exposé sur le peuple de ses origines que Sora se rendra compte de la convoitise d'un être mystique qui n'hésitera pas à posséder la petite brute de sa classe, Marc, pour qu'elle livre ses secrets...
Je ressors de cette lecture charmé par cette culture que je ne connaissais pas. Il est assez rare, je pense, de trouver une lecture se centrant sur une culture peu connue dans nos contrées et ça participe à donner un charme particulier à ce livre. L'histoire nous est contée en deux temps, un "avant" et un "après" le voyage des deux soeurs sur la terre de leurs ancêtres, nous offrant par la même occasion un petit road trip très sympathique, avec des descriptions qui m'ont fait rêver !
Mais ce qui ressort surtout de ce roman, c'est ce sentiment de vécu et de force. En effet, Agnès Marot a elle-même été obligée de se déplacer en béquilles pendant deux ans, avec les souffrances, les regards et les critiques que ça implique, et nous en parle au travers du vécu de son héroïne Sora. Et malgré tout, cette dernière reste forte, pour sa propre survie mais surtout pour sa soeur. Et quelle magnifique relation que celle de Kay et de Sora, je suis ressorti de ma lecture rempli d'admiration pour ces personnages.
Un conte moderne sur fond de voyage initiatique et de culture Navajo, Quelques pas de plus est une superbe lecture pleine de force et qui nous offre une belle dose de dépaysement. Agnès Marot m'a à nouveau conquis avec ce roman et j'attends son prochain ouvrage avec impatience ! Je la remercie d'ailleurs pour l'envoi de ce livre et pour sa belle dédicace.
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