samedi 12 septembre 2015

La sélection, tome 1


Auteur : Kiera Cass
Editeur : Robert Laffont
Collection : R
Parution : 2012
Pages : 343
EAN-13  : 9782221129289

Synopsis :

35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie.
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !

Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne...
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d'Illeá, la « Sélection » s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d'office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu'elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles...
Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés : l'existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu'elle n'aurait jamais osé imaginer ?


Mon avis sur ce roman :

Je suis coupable.

Ne dit-on pas de ne pas juger un livre sur sa couverture ? Hé bien moi, grand naïf, je l'ai fait. En voyant les couvertures de La Sélection, je me suis dit qu'il s'agissait de livres "hyper girly, avec des princesses frou-frou et des romances faciles"... Puis est venu Phobos. Une fois terminé, je jette un oeil aux présentations de livres à la fin et je vois donc la page consacrée à La Sélection. J'ai lu le résumé et je me suis dit que j'allais, finalement, tenter l'expérience car ça m'avait l'air bien différent.

J'ai dévoré ce premier tome en même pas deux jours !

Parlons d'abord du style d'écriture. Je l'ai trouvé agréable et facile à suivre. Pas de longues descriptions interminables, c'est un plus pour moi. Kiera Cass ne s’embarrasse pas de détails inutiles et ça me plait.

Le personnage d'America est intéressant, c'est une fille qui en a bavé mais qui reste charitable et qui pense à sa famille.  Au début, elle n'est absolument pas intéressée par la Sélection, mais elle s'y rend, poussée par les siens et, il faut le dire, une déception de coeur. Elle se retrouve dans un univers de luxe, de bombance, de richesse mais aussi de faux-semblants (ça reste une compétition pour conquérir un prince !) et de prétention. Et pourtant, elle sait rester humble, elle garde en tête le fait qu'elle vient d'une famille peu fortunée et elle ne se place pas au-dessus des autres comme les domestiques. J'ai adoré le fait qu'elle ne se plie pas devant le prince comme les autres mais qu'elle n'hésite pas à l'enguirlander s'il le faut. Bon, je dois dire que j'ai un peu grimacé quant à son prénom, mais c'est un détail.

Et puis il y a le fameux prince Maxon, qui cache parfois bien son jeu mais qui évolue au contact de notre héroïne, et j'ai bien aimé leur relation. Et qu'est-ce que j'ai pu rire lors de certains moments... comment dire, "frappants".
Par contre, il y a Aspen, l'ex d'America. J'ai juste envie de lui coller une tarte. Je n'en dirai pas plus pour ne rien spoiler.

L'histoire est agréable. Rien de compliqué, une histoire logique avec elle-même, je n'ai ressenti aucune longueur, tout bouge bien, je n'ai rien à redire là-dessus. J'ai apprécié cet univers et sa construction. C'est une dystopie où les gens sont répartis en caste, les Huit étant les plus pauvres et les Premiers les plus aisés, America étant une Cinq. Tout est fait pour qu'on comprenne ce système, je n'ai eu aucun problème là-dessus.

Et voilà, comme je l'ai dit, j'ai dévoré ce livre, et j'aurais même été plus rapide à le lire si j'avais été en congé, car je ne voulais pas le refermer.
Vous l'aurez compris, c'est un coup de coeur.
Voici donc une nouvelle série à suivre, et je souhaite vivement apprécier les suites autant que celui-ci, voire plus.


lundi 7 septembre 2015

L'Epouvanteur, tome 03 : Le secret de l'Epouvanteur


Auteur : Joseph Delaney
Editeur : Bayard jeunesse
Parution : 2007
Pages : 372
EAN-13  : 9782747017237

Synopsis :

L'hiver va être long et rude, mon fils. Tous les signes l'annoncent. Les hirondelles se sont envolées cers le sud presque un mois plus tôt qu'à l'accoutumée, et les premières gelées sont survenues alors que mes rosiers étaient encore en fleur Je n'avais jamais vu ça. Ca sera une période éprouvante : aucun de nous n'en sortira indemne. Aussi, ne quitte jamais ton maître. Il est ton seul véritable ami. Vous devrez vous soutenir l'un l'autre " Alors que le froid se fait plus vif, l'Epouvanteur reçoit un message qui semble grandement le perturber. Il décide aussitôt de quitter Chipenden pour se rendre dans sa maison d'hiver, à Anglezarke. La vieille demeure est lugubre : dans les profondeurs obscures de ses caves sont enfermées des sorcières et des gobelins. Quant au mystérieux auteur de la lettre, qui rôde dans les parages, il se révèle être l'ennemi juré de John Gregory. Au cours de longs mois d'hiver, Tom découvre peu à peu le passé caché de son maître. L'Epouvanteur doit-il payer le prix de ses erreurs de jeunesse ? Lorsque certains secrets qu'il a toujours dissimulés, seront finalement dévoilés, Tom va se trouver en grand danger...

Mon avis :

J'ai découvert la saga de Joseph Delaney quelques semaines avant d'ouvrir mon blog, et dès les premières pages, j'ai accroché. Cet univers de sorcières, gobelins et autres créatures est fascinant et j'adore suivre les aventures de Tom Ward et son maître Grégory, l'Epouvanteur du Comté de Chipenden, accompagnés de la jeune sorcière Alice.

Dans ce tome, on ressent bien une ambiance froide et neigeuse. En effet, l'action se passe principalement aux alentours de la maison d'hiver de l'Epouvanteur, qui s'y retranche toujours durant la froide saison. On y découvre aussi une partie du passé de Grégory, à savoir la sorcière Meg, dont il fut amoureux par le passé, et qui vit dans la vieille cahute, rendue amnésique par une tisane prodiguée par le propriétaire des lieux... Bien entendu, nos compères ne vont pas juste boire un bon thé chaud au coin du feu durant toute l'aventure, loin de là. Le passé refait surface, les révélations fusent, les questions se posent et les émotions des personnages sont prises dans une vraie tempête.

L'écriture de Joseph Delaney est extraordinairement efficace. C'est quand même l'un des rares auteurs qui parvienne à me faire frémir dans ma lecture. Car un certain passage, avec des sorcières rôdant dans une cave assombrie m'a bien fait flipper. Je me suis mis à la place de Tom, et j'ai eu des frissons.
Et même sans ça, son talent transpire au fil des pages. Je n'ai pas de peine à me représenter les lieux, voire certains personnages.
L'action est aussi bien équilibrée, ni trop, ni trop peu. Je ne me suis pas ennuyé une seconde. J'ai dévoré cet opus en à peine un jour et demi.

La saga de l'Epouvanteur continue donc à me faire frémir et me plait toujours autant. Les deux premiers tomes furent des coups de coeur, le troisième n'y échappe pas.



Oh, aussi, un petit conseil : évitez le film "Le septième fils". Non, vraiment...

vendredi 4 septembre 2015

Percy Jackson, tome 1 : Le voleur de Foudre


Auteur : Rick Riordan
Editeur : Le livre de poche
Parution : Novembre 2013
Pages : 473
EAN-13  : 9782013971034

Synopsis : 


Etre un demi-dieu, ça peut être mortel... Attaqué par sa prof de maths qui est en fait un monstre mythologique, injustement renvoyé de son collège et poursuivi par un minotaure enragé, Percy Jackson se retrouve en plus accusé d'avoir dérobé l'éclair de Zeus ! Pour rester en vie, s'innocenter et découvrir l'identité du dieu qui l'a engendré, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers.

Mon avis :

J'ai eu quelques à-prioris lors de la sortie des premiers romans de la série Percy Jackson. Il faut dire qu'on était en plein boom Harry Potter et qu'on voyait partout des bouquins portant sur "des héros enfants/adolescents mêlés à la magie/les divinités/X mystères". J'ai donc passé mon chemin.
Mais quelque chose au fond de moi me titillait. J'aime bien la mythologie, j'aime bien l'élément de l'eau, et j'avais ouï dire que le héros, Percy, était le fils de Poséidon... ma curiosité me rendant toujours faible, c'est tout récemment que je me suis décidé à essayé la saga, et j'ai acheté les 5 bouquins d'un coup, au format poche, BIM comme ça !

 Je ne regrette pas cette décision. Ce premier tome démarre assez vite, avec déjà un combat contre une bestiole mythologique dans le premier chapitre. Le récit bouge bien, on a peu de temps de repos, les personnages avancent, courent même, et nous emmènent dans une aventure palpitante et haletante. Percy et ses amis Grover et Annabeth croiseront des dieux, des monstres, des géants, un minotaure, et j'en passe. Vous aimez la mythologie ? Vous serez servi.

Et parlons-en de la mythologie. La personnalité des dieux est ici assez proche de ce que nous connaissons en "vrai" : les dieux trichent, mentent, copulent ici et là (pas tous, mais bon) et ne sont pas tous très aimables. Dans l'univers de Percy Jackson, les enfants nés de liaison entre un humain et un dieu sont appelés des "sangs-mêlés" et sont appelés à rejoindre un camp d'entraînement pour leurs semblables. Et les dieux, eux, ont élu domicile au 600ème étage de l'Empire State Building, rien que ça.

Je reviens à nouveau sur la plume de Rick Riordan. Comme je l'ai dit, les événements s'enchainent bien et rien ne traine. Les personnages se développent au fil de la lecture, l'auteur parvient à conserver une part de mystère tout en dévoilant des pans de leurs vies avec brio. Rick Riordan a un style vraiment accrocheur.

Cependant, je n'ai pu m'empêcher quelques comparaisons avec Harry Potter : le trio héros masculin "élu" - la fille intelligente - le bon pote un peu niais, les "sangs-mêlés", le professeur sage et figure protectrice, la situation familiale peu enviable (bon ici, ce n'est que le beau-père de Percy qui est imbuvable)... mais au final, ça n'a pas gâché ma lecture.

J'ai donc bien aimé découvrir ce nouvel univers, qui m'a l'air très riche. Je suis curieux de voir ce que vont donner les suites, qui sont déjà dans ma PAL. Une bonne surprise et un presque coup de coeur.