jeudi 30 mars 2017

Throwback Thursday Livresque #25 : La plus belle couverture


Coucou les pandas. Vous savez ce que c'est aujourd'hui ?

Qui a dit "non" ? Je vous ai entendu, là au fond ! Hé bien lisez donc le titre !

Ahum... je vous retrouve donc pour un nouveau Throwback Thursday Livresque, ce rendez-vous lancé par la délicieuse BettieRose et qui permet, sur un thème donné, de parler ou de reparler de livres et de ce qui les entoure.

Le thème de ce jeudi concerne le plaisir des yeux.


Ma réponse est toute trouvée. C'est celle de Gardiens des cités perdues, tome 2 : Exil. (Article par ici)


Je suis amoureux de cette couverture, c'est simple. Je l'ai imprimée au format A3, encadrée et elle trône dans mon salon. J'adore cette ambiance de magie et d'émerveillement qui en ressort. En plus, il y a Keefe, Sophie Foster mais aussi Silveny l'alicorne (je vous ai dit que j'aime bien ces bestioles ?), j'adore ce trio qui est juste fabuleux. Et c'est sans parler de l'immense talent de Jason Chan, qui réussit presque à me vendre des livres juste pour ses couvertures. Ce mec est dangereux pour mes finances, mais son coup de crayon me fascine. Je vous invite à aller visiter son site d'ailleurs, et je vous propose quelques illustrations supplémentaires pour vous faire une idée.


mercredi 29 mars 2017

La belle et la bête

Réalisation : Bill Condon 
Sortie : Mars 2017
Durée : 129 minutes  
Genre : Film musical fantastique

Résumé :


À la fin du XVIIIe siècle, dans le château proche d'un petit village français, vivait un jeune prince capricieux, égoïste et insensible. Pour avoir refusé un abri à une fée déguisée en vieille mendiante, il est condamné à vivre sous l'apparence d'une bête monstrueuse jusqu'à ce qu'il puisse aimer une femme et s'en faire aimer en retour, ce qui le délivrerait du sortilège qui a frappé son château et ses habitants. Mais les années passent et la Bête perd peu à peu tout espoir de rompre un jour la malédiction.
Au village vit une belle jeune fille, rêveuse et romantique, nommée Belle. Courtisée par un arrogant chasseur nommé Gaston, qu'elle considère comme grossier et vaniteux, elle aide son vieux père nommé Maurice, un inventeur fantasque qui se perd dans la forêt et se réfugie dans le château de la Bête. Belle part à sa recherche, et conclut un pacte avec la Bête : la vie de son père contre la sienne. Prisonnière à son tour, elle découvre un monde magique et découvre peu à peu la Bête sous un autre jour.

Mon avis :

Grosse sortie Disney de ce mois de mars, et mettant en scène Emma Watson qui est l'une de mes actrices préférées, j'étais assez curieux de voir ce remake.

Alors je dois vous prévenir, contrairement à beaucoup de gens sur la blogo et sur Booktube, La belle et la bête (le dessin-animé) ne fait pas partie de mes Disney préférés, Belle n'apparait pas dans mon classement des personnages lecteurs (je lui préfère Raiponce) donc je ne vais pas faire de fanboyisme dans cet article ^^

Une chose qui frappe en regardant ce film, c'est qu'il est vraiment beau. Visuellement, certains plans sont splendides, comme les passages en extérieur dans le parc du domaine de la Bête. Mais il faut aussi citer les costumes, dans un style parfois rococo bien choisi, qui sont d'excellente facture et nous offre un large panel de couleurs. Un détail que j'ai apprécié, c'est qu'en deux jours avant qu'elle n'aille chez la Bête, Belle s'était changée. Détail peu important pour certains, moi je trouve ça bien, ça donne plus de crédibilité au personnage.

Au niveau des effets spéciaux, je chipote un peu plus. La majorité de ces effets sont réussis, pas de souci là-dessus. Cependant, il y a quelques couacs, comme certaines animations de la Bête ou encore l'incrustation de Belle durant la chanson "C'est la fête" qui laisse à désirer. J'avoue que pour un Disney, je m'attendais à mieux.

Concernant l'histoire, si vous avez vu le dessin-animé... hé bien vous ne savez pas tout. On peut reprocher au début un copier-coller du dessin-animé fort présent, mais Disney a eu la bonne idée d'ajouter de petites bribes scénaristiques qui approfondissent nos deux héros et moi je dis oui ! Il y a aussi une légère différence dans l'écriture des personnages, comme Belle qui est plus débrouillarde ou encore la Bête qui dévoile un doux penchant pour un certain genre de littérature, pan de sa personnalité qui permet de l'adoucir aux yeux de Belle mais aussi des spectateurs. C'est un peu une forme de modernisation des personnages d'ailleurs, qui se traduit aussi dans le personnage de Le Fou qui est devenu un personnage clairement homosexuel, un fait encore trop rare mais qui mérite d'être souligné.

Ah oui alors je vais me faire taper dessus, mais j'ai trouvé qu'il y avait trop de chansons... A la base, je ne suis pas très chansons dans un film (à quelques exceptions près, comme Raiponce) et en avoir à outrance peut me dégoûter d'un film, comme ce fut le cas avec La reine des neiges. Ici, ils en ont ajouté par rapport à ce qu'on avait dans le dessin-animé ! Et ça m'a donné une impression d'un album à remplir, mais surtout que le scénario en a pâtit, avec une sensation de décousu dans la première moitié du film. Je ne dis cependant pas qu'elles sont mauvaises, je songe même à prendre la bande originale, même si la première chanson reste longtemps en tête ^^

Et faut-il signaler l'excellence du jeu des acteurs ? Qu'il s'agisse d'Emma Watson, de Luke Evans ou de n'importe quel autre, je n'ai pu qu'être admiratif devant leur prestation. On sent qu'ils ont apprécié leur rôle et nous spectateurs ne pouvons que les remercier.

La Belle et la Bête est un bon film, qui malgré ses quelques petits défauts aura su en émerveiller plus d'un. Je pense même pouvoir dire que je le préfère au dessin-animé et je ne regrette pas cette séance cinoche.


mardi 28 mars 2017

Caraval, tome 1

Autrice : Stéphanie Garber
Editeur : Bayard
Parution : 8 février 2017
Pages : 479

Résumé :

Bienvenue à Caraval ! Le spectacle le plus extraordinaire de tous les temps ! Vous y verrez plus de merveilles que le commun des mortels au cours de toute une vie. Mais avant que vous vous plongiez dans notre univers, gardez à l'esprit qu'il s'agit d'un jeu... Nous tenterons de vous convaincre que ce qui se passe au-delà de ce portail est réel, mais ce n'est qu'illusions. Alors prenez garde à ne pas trop vous laisser emporter. Car les rêves qui se réalisent peuvent être magnifiques, mais ils peuvent aussi se transformer en cauchemars si l'on ne se réveille pas...

Mon avis :

Caraval est encore un livre que j'ai beaucoup vu passer dans les vidéos booktube anglophones et sur Instagram. J'ai d'ailleurs été surpris qu'il sorte si vite après sa sortie en version originale, mais pourquoi pas ? J'allais pouvoir comprendre ce qui causait un tel engouement.

Dans Caraval, nous découvrons Scarlet et Donatella, deux soeurs qui vivent sous l'autorité de fer de leur père. Pendant des années, Scarlett a écrit à Légende, maître de Caraval, afin d'obtenir des billets pour se rendre en son domaine et découvrir son spectacle, mais en vain. Et pourtant, un beau jour, le sésame arrive, mais encore faut-il pouvoir se rendre sur place, car Scarlett doit épouser un comte qu'elle n'a jamais vu dans quelques jours... L'espoir revient quand Tella présente à sa soeur un jeune marin nommé Julian.

Je parlais donc de comprendre l'engouement autour de ce livre... hé bien au final je suis septique. Je me suis assez ennuyé lors de ma lecture, les mots ne parvenaient pas à capter mon attention (mauvais signe), j'ai trouvé la plume de l'autrice assez froide, elle n'a pas réussi à me "parler". Je n'ai guère réussi à m'attacher à Scarlett, qui était à mes yeux assez fade.

Le monde de Caraval envoie mille promesses, avec de la magie et du mystère. Alors effectivement, il y en a, j'ai bien aimé certaines descriptions de lieux de l'île, l'un ou l'autre saltimbanque, et aussi le fait qu'on ne paie pas avec de l'argent sonnant et trébuchant mais avec quelque chose de plus personnel comme une émotion ou un mensonge. Il y a des concepts intéressants, de bonnes idées dans ce livre, mais c'est noyé dans une histoire qui se perd un peu (et m'a perdu, aussi) dans son intrigue et son fil conducteur. Sans parler de l'histoire d'amour, qu'on voit arriver de très loin, et qui n'a pas su m'intéresser.

Peut-être suis-je passé à coté, ou ne l'ai-je pas lu au bon moment, voire j'en attendais trop de ce livre ? Mais le résultat est là, la magie n'a pas opéré sur moi.

samedi 25 mars 2017

Les délices de Tokyo

Auteur : Durian Sukegawa
Editeur : Albin Michel
Parution : 3 février 2016
Pages : 239

Résumé :

Pour payer ses dettes, Sentarô vend des gâteaux. Il accepte d'embaucher Tokue experte dans la fabrication de an, galette à base de haricots rouges. Mais la rumeur selon laquelle la vieille femme aurait eu la lèpre étant jeune, met la boutique en péril. Sentarô devra agir pour sauver son commerce.

Mon avis :

J'ai pas mal entendu parler de ce livre, en partie grâce au film, que je n'ai pas encore vu, mais aussi sur Booktube, notamment la vidéo qu'en a faite Lemon June.

Nous faisons la connaissance ici avec Sentarô qui s'occupe d'une petite échoppe vendant des dorayaki, des pâtisseries japonaises à base de pancake et d'une pâte de haricots rouges appelée le an. Il rencontre un beau jour Tokue, une dame âgée aux doigts déformés qui lui demande de l'embaucher. Sentarô finit par accepter et sa nouvelle amie lui apprend que pour confectionner une bonne pâte, il faut écouter la voix des haricots. Peu convaincu, il la laisse toutefois faire et ne peut que constater qu'assez rapidement, la clientèle double. Mais quel secret se cache derrière la malformation des doigts de Tokue ? Et quel est le secret de Sentarô, qui l'a amené à cuisiner alors qu'il souhaitait devenir écrivain ?

J'ai sorti ce livre car j'avais envie d'une lecture "feel good", quelque chose de simple pour m'évader un peu, et au final, je me suis retrouvé devant une histoire plus complexe, mais aussi plus belle que ce à quoi je m'attendais. Je démarrais ma lecture en me disant que ce serait assez classique, avec cet homme aigri qui positivera grâce à sa rencontre avec une grand-mère "magique", arc-en-ciel et compagnie... hé bien, pas vraiment. L'histoire prend un tournant plus profond, auquel je ne m'attendais pas du tout, mais qui m'a touché et m'a ému. Tokue force l'admiration et le respect et son passé, bien que dramatique, ne laissera personne indifférent. Sentarô est également un personnage auquel on s'attache, malgré son caractère d'ours. On comprend assez vite que son attitude est née d'une certaine forme de frustration née de l'échec de son rêve d'être écrivain. Il a mal tourné une fois et il doit se racheter en travaillant dans cette aubette. Nous découvrons aussi une jeune fille du nom de Wakana, qui a aussi sur ses épaules sa charge de problèmes et de regrets. Ils forment tous les trois un trio d'âmes brisées, qui dissimulent leur souffrance en la passant sous silence, mais qui tiennent encore debout grâce à leur force intérieure, chacun à leur façon, leur donnant ainsi un cachet incroyable.

L'écriture est dotée d'une poésie envoûtante qui reflète une forme d'amour, cet amour de la cuisine qui transparait dans la transcription de la préparation du an, et cette poésie se retrouve aussi dans la description du décor, avec ses cerisiers japonais typiques. J'ai été véritablement transporté à chaque page et je pouvais parfaitement me représenter chaque lieu visités. L'auteur parvient aussi à nous faire passer un message sur l'importance de la compassion et de la liberté au travers de ses personnages et de son récit, de façon subtile et, encore une fois, poétique.

Les délices de Tokyo m'a fait l'effet d'un dorayaki, avec une saveur douce et sucrée contenant toutefois sa pincée de sel plus âpre. Une histoire pleine d'espoir et de délicatesse.

jeudi 23 mars 2017

Throwback Thursday Livresque #24 : un pavé de plus de 500 pages


Et voici le Throwback Thursday Livresque du jour, le fameux rendez-vous de BettieRose qui permet de ressortir des livres et d'en faire découvrir ou redécouvrir certains aux autres férus de lecture.

Cette semaine, le thème sera :


Je n'ai pas encore lu beaucoup de livres de plus de 500 pages. J'aurais pu la jouer facile avec un Harry Potter ou un Gardiens des cités perdues, mais je vais (encore) ressortir un de mes gros coups de coeur de 2016, avec Le pacte de Stéphanie Moins.

Vous pouvez trouver ma chronique ici. Sinon, un résumé de ce que j'en ai dit :

Bon, comment dois-je le dire ? Ce livre m'a emporté, m'a fait voyager avec ses héros, mais aussi emporté dans les émotions, qui ont été chamboulées quelques fois au fil de ma lecture. Cette ambiance celtique, mystique mais surtout magique qui plane sur cette aventure m'a séduit, de même que les personnages hauts en couleurs qui pétillent sous nos yeux. Gen et Galaan sont attachants, plus on avance et plus le désir qu'ils se retrouvent se fait intense, et plus on s'y attend, plus ils rencontrent des obstacles sur leur route (sinon ce ne serait pas drôle), qu'ils bravent vaillamment. Mais d'autres personnages brillent également, comme Gauvain et Julie, qui je l'avoue sont vite devenus mes favoris ! Gauvain, avec son attitude "mauvais garçon au coeur d'or" et son langage fleuri. Julie, avec ses talents de cartomancienne, sa franchise et sa vivacité. Il y en a aussi quelques autres, bons et moins bons, dont je ne parlerai pas pour ne pas trop en dévoiler.
Parce que ce bouquin, voyez-vous, il se déguste. Je n'ai pas voulu le lire trop vite, j'ai fait durer le plaisir pour le savourer au mieux, et j'ai bien fait car j'en ressors très satisfait, limite à regretter de ne pas déjà avoir la suite entre mes mains (mais je vais arranger ça !)
La plume de Stéphanie est, comme son histoire, magique. Pas de chichis, elle nous raconte l'essentiel et va directement au but, et elle manie son histoire avec brio. La narration est scindée, avec le plus souvent le point de vue de Gen et celui de Galaan, avec de temps en temps celui d'un autre personnage, assurant une dynamique des plus efficaces. 

C'est véritablement une série qui m'a beaucoup parlé. J'ai d'ailleurs eu la chance de rencontrer l'adorable Stéphanie Moins récemment à la Foire du Livre de Bruxelles et j'en ai profité pour acheter le tome IV, mais je dois lire le III auparavant (ce qui ne saurait tarder)... bref, si vous aimez la belle romance, la Bretagne, la magie, le mythe d'Arthur, foncez !

 

mardi 21 mars 2017

Top Ten Tuesday : 10 séries en cours


Bonjour à tout le monde ! Je vous retrouve aujourd'hui pour un Top Ten Tuesday, qui présentera rapidement dix séries de romans que j'ai commencées mais pas (encore) terminées. Je ne parlerai donc pas de celles que je n'ai pas encore commencées.


Je compte bien entendu les continuer, surtout Les Outrepasseurs, Le Pacte et L'épouvanteur.

Et vous, quelles sont vos séries en cours ?

lundi 20 mars 2017

Autre-Monde, tome 1 : L'alliance des trois

Auteur : Maxime Chattam
Editeur : Albin Michel, Le livre de poche
Parution : 2008 (Albin Michel), 2012 (Le livre de poche)
Pages : 451

Résumé :

Personne ne l'a vue venir. La Grande Tempête : un ouragan de vent et de neige qui plonge le pays dans l'obscurité et l'effroi. D'étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, à la recherche de leurs proies, qu’ils tuent ou transforment... Après leur passage, Matt et Tobias se retrouvent sur une Terre ravagée, différente. Désormais seuls, ils vont devoir s’organiser. Pour comprendre. Pour survivre... à cet Autre-Monde.

Mon avis :

J'ai acquis ce roman en octobre dernier, j'en avais entendu parler et j'étais curieux. Et puis récemment, il y a eu une petite vague au sein de la communauté livresque qui m'a donné envie de découvrir cette saga. Je ne regrette absolument pas cette décision !

L'histoire est assez simple à résumer : la Terre a été transformée par une Tempête et d'étranges éclairs aux allures de griffes. Deux amis, Matt et Tobias, découvrent ces changements : les adultes ont disparus, vaporisés par ces éclairs et ne laissant que leurs vêtements derrière, sauf certains qui se sont transformés en bêtes à la peau plissée ; la nature reprend ses droits et certaines technologies comme les voitures ont purement et simplement disparu. La plupart des animaux est redevenue sauvage et d'étranges créatures perchées sur des échasses et aux yeux semblables à des phares sont apparues...

Maxime Chattam nous plonge littéralement dans cet étrange univers et nous le fait découvrir à travers le personnage de Matt, aussi dans le flou que les lecteurs. Il nous livre la bonne dose d'information pour que nous puissions nous situer et comprendre ce qu'il se passe sur le moment, mais en même temps il conserve le mystère sur le reste. Et cette recette fonctionne à merveille, car je suis extrêmement curieux d'en savoir plus. L'idée d'un monde où la Terre s'est en quelque sorte révoltée m'intrigue et me semble prometteuse. Et ce qui est aussi fascinant, c'est que l'auteur parvient à glisser dans ce contexte une critique de notre société actuelle mais aussi, quelque part, de la religion, sans que ce ne soit trop évident et sans tomber dans le prechi-precha.

L'écriture est belle et fluide, pas trop descriptive et comme je l'ai dit, entraînante. J'ai vraiment bien aimé les trois personnages principaux. Matt avec son humanité et son hésitation face à une certaine forme de violence, et son ignorance face à ce qui lui arrive qui nous permet une identification facile ; Tobias pour son énergie et Ambre pour sa force et son intelligence. Cette dernière est d'ailleurs ma préférée, et le trio me rappelle ce bon vieux trio Harry - Ron - Hermione.

Ce premier tome m'a convaincu. On passe à quelques millimètres d'un coup de coeur, mais je continuerai la série avec plaisir. Je me suis de toute façon procuré les tomes 2 à 6 au format poche donc je suis paré !

Je vous conseille aussi la vidéo de Nine Gorman et LemonJune, qui fait partie des éléments qui m'ont fortement poussé à lire ce premier tome ^^




vendredi 17 mars 2017

Tag PKJ : Le temps


Coucou les pandas, voici venu le temps du rire et des chants d'un nouveau tag concocté avec soin par nos amis de Pocket Jeunesse et qui portera cette fois-ci sur le temps.

Sans plus tarder, voici les questions et mes réponses !

1) Citer un livre qui se déroule (au moins en grande partie) de nuit.




2) Citer un livre qui se déroule sur un espace-temps assez court (1-3 jours).





3) Citer un livre qui aborde le thème du voyage dans le temps.



(Oui je me devais de mettre au moins un livre Doctor Who dans un tag sur le temps !)

4) Citer une série pour laquelle chaque livre représente une année.




5) Quel est le livre de votre bibliothèque qui a été écrit il y a le plus longtemps?



6) Quel est le livre de votre bibliothèque qui a été écrit le plus récemment?

7) Citer un livre qui présente un élément de temps sur sa couverture.




8) Citer un livre avec des flashbacks.




9) Citer un livre que vous avez lu très vite.



10) Citer un livre que vous avez lu très lentement.



(Pas qu'il ne me plaisait pas hein !)

11) Citer un livre qui se passe dans le passé (par rapport à la date de publication) mais qui n'est pas un livre historique.



12) Citer un livre qui se passe dans le futur.




13) Citer un livre dont le titre présente une notion de temps.



14) Citer un livre (pas une série) dont l'intrigue se déroule sur plusieurs années.



Et vous, qu'avez-vous répondu ?

Merci encore à Pocket Jeunesse pour ce chouette tag !

jeudi 16 mars 2017

Throwback Thursday Livresque #23 : Un livre jamais chroniqué


Bienvenue les pandas, je vous retrouve de nouveau pour le rendez-vous du jeudi initié par BettieRose, le fameux Throwback Thursday Livresque, qui permet de ressortir certains livres et d'en faire découvrir.

Le thème de cette semaine portera sur un livre jamais chroniqué sur le blog.


Bon dans mon cas, c'est assez facile car mon blog est tout jeune (enfin, on approche des deux ans mine de rien) et comme je lis depuis... que je sais lire, j'ai avalé ma dose de bouquins.

J'ai choisi une bande-dessinée (tiens donc) pour cette semaine. Une oeuvre qui m'a chamboulé lors de sa découverte, lorsque j'étais encore un jeune étudiant en art. Une oeuvre qui a d'ailleurs remporté le prix Pulitzer en 1992.

Maus, de Art Spiegelman

 
 Disponible aux éditions Flammarion, en deux tomes ou en une intégrale.

Résumé :

Maus raconte la vie de Vladek Spiegelman, rescapé juif des camps nazis, et de son fils, auteur de bandes dessinées, qui cherche un terrain de réconciliation avec son père, sa terrifiante histoire et l'Histoire. Des portes d'Auschwitz aux trottoirs de New York se déroule en deux temps (les années 30 et les années 70) le récit d'une double survie : celle du père, mais aussi celle du fils, qui se débat pour survivre au survivant. Ici, les Nazis sont des chats et les Juifs des souris.

Comme vous le voyez, ce n'est pas une bande-dessinée très drôle. Art Spiegelman y livre un entretien qu'il a eu avec son père dans les années 70, ce dernier ayant vécu l'arrivée du Nazisme et l'enfer des camps. Les juifs sont représentés en souris et les Nazis en chats pour mieux différencier les "rôles" et cela ajoute, selon moi, une force narrative. Car il ne faut pas se fier à l'aspect innocent du style de dessin : l'auteur nous raconte tout, aussi bien les beaux moments que les actes cruels et barbares, perpétrés durant cette période bien horrible de l'humanité.


Mais Maus raconte en même temps la relation difficile entre Art et son père Vladek, nous contant presque deux histoires mais qui sont liées par un même thème et un même but. Ces deux histoires se complètent et ne manquent pas de nous toucher et de nous émouvoir. Car Maus ne laisse pas indifférent. Je l'ai lu deux fois et j'en suis ressorti à chaque fois bouleversé, et pourtant à chaque lecture je comprenais de nouvelles choses, grâce notamment à ses niveaux de lecture.

Maus fait partie de ces classiques de la bande-dessinée qu'il est conseillé de lire au moins une fois dans sa vie. Un véritable témoignage graphique sur l'une des pires périodes de l'histoire humaine, mais également un récit passionnant sur la vie d'un Juif à l'époque. Et je me rends compte que je ne l'ai pas relu depuis dix ans, il faudrait que je m'y replonge.

mercredi 15 mars 2017

The girl at midnight, tome 1 : De plumes et de feu

Autrice : Melissa Grey
Editeur : Pocket Jeunesse
Parution : 18 juin 2015
Pages : 339

Résumé :

Sous les rues de New York couve une guerre ancestrale entre les hommes-oiseaux et les hommes-dragons.

Seule Écho, une jeune orpheline, pourrait y mettre fin. Pour cela elle doit trouver l’oiseau de feu, un artefact que l’on dit chargé d’un immense pouvoir.

Mais elle n’est pas la seule à le convoiter. Caius, l’étrange jeune homme qui accepte de l’aider, pourrait être le plus grand danger qu’elle devra affronter.


Mon avis :

Je me suis enfin décidé à sortir ce livre de ma pile à lire, l'ayant acheté quasiment à sa sortie. De plus, avec un résumé parlant de dragons, il ne pouvait que me plaire... ou pas ?

L'univers proposé par l'autrice se veut original, avec deux peuples anthropomorphes qui vivent cachés des humains : les Avicens, hommes-oiseaux chez qui vit Echo, notre héroïne orpheline. Et les Drakharins, les hommes-dragons ennemis de toujours des Avicens, peuple sur lequel règne le Prince Dragon, dont le trône est convoité par sa propre soeur. Une légende parle d'un Oiseau de feu, un artefact mystique qui attire bien des convoitises, et Echo se retrouvera vite embarquée à sa recherche...

Disons-le tout de suite, je n'ai pas terminé ce livre. J'ai trouvé le rythme inégal, l'action ne commençant vraiment à se montrer qu'au bout de 120 pages, mais surtout je me suis ennuyé. L'héroïne est plate, assez clichée et je ne m'y suis pas attaché une seconde. La plupart du temps, quand le personnage principal ne m'intéresse pas, je trouve toujours au moins un personnage de son entourage auquel m'intéresser, mais là rien. Et j'avoue que j'étais un peu perdu face aux différents protagonistes présents, n'arrêtant pas de confondre par exemple les personnages de Caius et Dorian du peuple dragon, et l'autrice n'aide pas vraiment à la compréhension, me donnant une impression de gros fouillis...

Je suis en général bon public et j'avais vraiment envie de découvrir cet univers, d'autant que j'avais déjà acheté la suite. Je ne sais pas si c'était une histoire de moment mal choisi pour le lire, ou si je suis simplement passé à coté, mais en tout cas, ce livre m'a laissé de marbre.

mardi 14 mars 2017

A durée déterminée

Autrice : Samantha Bailly
Editeur : JC Lattès
Parution : 8 mars 2017
Pages : 478

Résumé :

Pyxis ! Une entreprise novatrice, audacieuse, dynamique, pilier du marché du divertissement. Le rêve de tout jeune diplômé… du moins en apparence. D'un côté, il y a Ophélie, ancienne stagiaire en communication, rompue aux lois de l’entreprise et bien décidée à mériter enfin le graal de sa génération : le CDI. De l’autre, il y a Samuel, brillant chercheur en informatique, abattu par la dépression avant d’avoir pu terminer sa thèse. L’une est familière de Pyxis ; l’autre ne connaît rien à cet univers. Tous deux mettent tous leurs espoirs dans ce CDD, sans savoir s’il tiendra ses promesses…

Mon avis :

Quelques mois avant de lancer ce blog, j'avais lu Les stagiaires de Samantha Bailly, qui marquait les premières aventures de son héroïne Ophélie dans le monde du travail. Ce livre, je l'avais dévoré, un énorme coup de coeur. Et quand Samantha a annoncé la suite, j'étais on ne peut plus ravi de retrouver ses personnages et Pyxis, l'entreprise au centre de cette histoire. Si vous n'avez pas lu Les stagiaires, pas de souci, ce livre peut se lire seul, Samantha donne suffisamment d'éléments pour comprendre l'histoire sans être perdu.

Ophélie est donc passée de stagiaire à employée en CDD au sein de Pyxis, cette entreprise qui envoie du rêve aux gens avec ses mangas et jeux-vidéos. Mais la réalité est tout autre, car au-delà des personnages de manga existe un véritable tourbillon de contrats, de rendez-vous, de plannings et de responsabilités. La jeune fille est tout de même décidée à tout faire pour obtenir le fameux CDI, quitte à devoir faire des heures supplémentaires pour ne pas décevoir Caroline Tranchant, directrice communication et sa supérieure. A coté de ça, il y a Samuel, qui tente de sortir le nez hors de l'eau, ayant vécu une dépression et ne pouvant se résoudre à terminer sa thèse. Vivant chez sa soeur, il postulera alors chez Pyxis, candidature qui sera acceptée...

Est-il encore utile de mentionner la beauté de la plume de Samantha Bailly ? Notre autrice parvient à nous plonger dans chacune de ses histoires avec une facilité déconcertante, tout en faisant vraiment vivre ses personnages au fil des mots. J'aime son univers moderne et teinté de cette culture geek dans laquelle je me retrouve (Final Fantasy, Pokémon...), qui aide en plus à encrer ses récits dans notre monde. Je me suis aussi retrouvé dans certaines situations, ayant effectué des stages remplis de quelques promesses, situations que vivent certains personnages. J'ai eu du mal à décrocher de ma lecture, tout simplement.

J'aime bien le chemin que parcourt Ophélie. Elle grandit et mûrit sous nos yeux, elle prend des risques, fait quelques gaffes mais possède cette volonté d'aller de l'avant, elle a son but et compte bien l'atteindre. J'ai bien aimé Samuel également, son évolution, ses craintes, la façon dont il a petit à petit remonté la pente... Ce sont vraiment deux personnages creusé, auxquels on s'attache facilement. J'aime aussi le personnage d'Alix, avec ses goûts d'otaku et son caractère bien à elle.Il y a bien sûr d'autres personnages, comme Caroline Tranchant qui, l'air de rien, m'a surpris, elle a laissé entrevoir ce qu'il y avait sous sa coquille et m'a touché.

Que dire à part que j'ai été de nouveau transporté dans le monde du travail chez Pyxis avec plaisir et que je suis impatient de retrouver Ophélie dans le troisième opus, Indéterminé, en cours d'écriture. Merci à toi Samantha pour ces beaux livres, ces belles aventures, pleines d'espoirs et de bonne humeur. Je serai au rendez-vous pour les prochaines sorties !

C'est un coup de coeur !


vendredi 10 mars 2017

Culottées, tome 2

Autrice : Pénélope Bagieu
Editeur : Gallimard
Parution : 26 janvier 2017
Pages : 168

Résumé :

Suite et fin de ce diptyque qui propose le portrait de quinze femmes d'origines et d'époques diverses, qui bravèrent les normes sociales de leur temps : Sonita, la rappeuse afghane, Nellie, journaliste d'investigation au XIXe siècle, Cheryl, athlète marathonienne, etc.

Mon avis :

Le second tome de Culottées est sorti en janvier dernier et je ne pouvais vraiment pas passer à coté. J'avais bien aimé le premier (Critique ici) et j'avais très envie de m'y plonger le week-end dernier entre deux parties du dernier Zelda !

Encore une fois, Gallimard nous offre un travail d'impression remarquable, la couverture reprend le schéma de la précédente, avec ce vernis sélectif qui fait ressortir les portraits dessinés. La couverture est orange cette fois, se révélant complémentaire au bleu du premier livre.

Les histoires racontées ici sont toujours aussi prenantes. Certaines sont bouleversantes, voire révoltantes à certains moments (je pense en particulier à celle de Phulan Devi dont la vie a été un véritable enfer) mais Pénélope les retranscrit de façon juste et n'hésite pas à glisser une petite touche d'humour pour alléger la gravité du moment.

Au niveau du dessin, c'est comme pour le premier tome : les illustrations se trouvant entre les histoires sont belles et magnifiques, le dessin des planches reste léger et joli mais parfois trop dépouillé, avec à quelques occasions un effet de "vite fait", qui heureusement ne gâche en rien la qualité globale du bouquin.

Ce diptyque est une œuvre précieuse, qui met en avant des femmes extraordinaires, aux destins tantôt fantastiques, tantôt dramatiques, mais qui nous fait ouvrir les yeux sur des événements dont on n'entend, malheureusement, que trop peu parler. Une lecture indispensable.

mercredi 8 mars 2017

Tag PKJ 100% Féminin


Bien le bonjour, chers pandas. Je vous présente un nouveau tag proposé par Pocket Jeunesse, celui-ci concerne la gente féminine, un excellent thème je trouve.

Commençons immédiatement avec les questions :

1) Quelle est votre auteure préférée?


Voilà qui commence bien ! Il y a plusieurs auteurs féminins que j'aime beaucoup (Samantha Bailly, Cindy Van Wilder, Shannon Messenger, Stéphanie Moins...) et il m'est difficile de n'en choisir qu'une. Mais je vais dire Agnès Martin-Lugand, qui fut une révélation l'année dernière et qui, en seulement quatre romans, a su me toucher et me faire passer par beaucoup d'émotions.

2) Quelle est votre héroïne de roman préférée?


J'ai envie de dire Sophie Foster (Gardiens des cités perdues), pour son tempérament et son courage, et parce que sa série de romans figure parmi mes préférées.

3) Citer un roman qui propose un message féministe.

Je ne pense pas en avoir encore lu pour le moment, j'en ai très certainement dans ma PAL cependant.

4) Citer un roman avec une fille/femme sur la couverture.


Marjane de Marie Pavlenko !


5) Citer un roman qui met en scène un groupe de filles/femmes.


Quatre filles et un jean, d'Ann Brashares. Il faudrait que je lise le tome 2 tiens.


6) Citer un roman qui met en scène un personnage féminin LGBT+.


Facile, l'excellent Celle dont j'ai toujours rêvé de Meredith Russo. Je l'ai lu en VO d'ailleurs mais il est sorti récemment chez PKJ et je vous le recommande chaudement.



7) Citer un roman qui propose plusieurs points de vue féminins.

Un petit quelque chose en plus de Sandy Hall, je ne l'ai pas encore lu mais je sais qu'il y a plusieurs points de vue.


8) Citer un livre dans lequel une fille sauve le monde.


Je pense pouvoir citer la trilogie Hunger Games et son héroïne Katniss Everdeen.


9) Quel personnage secondaire féminin préférez-vous au héros de son roman?


Hermione Granger sans hésitation !

10) Citer un livre écrit par un homme qui met en scène un personnage principal féminin.


Demain, j'arrête de Gilles Legardinier. Son héroïne m'a d'ailleurs beaucoup fait rire !


Et vous, avez-vous répondu à ce tag ?

En tout cas, merci à PKJ, ce tag était vraiment chouette.

A bientôt !