lundi 20 juillet 2015

FRRAT #5 : Nos étoiles contraires

Auteur : John Green
Editeur : Nathan
Parution : 21 février 2013
Pages : 336
EAN-13 : 9782092543030

Synopsis :

Le roman raconte l'histoire de deux adolescents atteints de cancer. Hazel Grace Lancaster est la narratrice âgée de 16 ans. Ses parents l'obligent à fréquenter un groupe de soutien pour les malades atteints d'un cancer. Durant les séances, elle fait la connaissance d'Augustus Waters. Les deux adolescents se passionnent pour un roman de Peter Van Houten, qui se termine brutalement au milieu d'une phrase. Curieux du sort des personnages, Hazel et Augustus envisagent de se rendre à Amsterdam afin de rencontrer l'auteur. Ils effectuent le voyage grâce à une fondation d'aide aux enfants malades qui se charge d'exaucer leur vœu le plus cher. Une histoire d'amour se crée entre les deux adolescents. Durant leur séjour, Augustus, en rémission fit une rechute.

Le dernier roman du Read-a-thon sera un livre qui a beaucoup fait parler de lui. L'ayant acheté il y a quelques semaines suite à la lecture de nombreux avis positifs (Margaud Liseuse, Madmoizelle...) , il reposait tranquillement dans ma PAL. Je dois avouer que j'ai hésité à le sortir. On a souvent peur d'être déçu d'une oeuvre dont on entend parler en bien partout... et le FRRAT a été l'occasion idéale de le sortir et de le lire, enfin.

Le sujet de base est délicat à traiter : des gens cancéreux, malades, qui attendent l'heure fatale. Beaucoup de livres et de films en parlant donnent une image lisse, niaise, gentillette de ce genre de situation, avec beaucoup de clichés comme l'enfant cancéreux qui devient d'un coup très sage (dans tous les sens du terme) et donne des leçons aux adultes, ou des héros fragiles que tout le monde traite comme s'ils étaient faits en sucre...
Dans le cas de Nos étoiles contraires, je vous rassure, ce n'est pas le cas. Hazel et Augustus pourraient être vos voisins de classe, les ados qui habitent au-dessus de chez vous ou ce jeune couple que vous croisez dans un parc. Augustus a beaucoup d'humour et craint juste de finir oublié. Hazel est intelligente, sensible et adore un livre nommé Une Impériale Affliction, livre qui servira d'ailleurs de moteur pour une bonne partie de l'histoire car nos héros vont tout faire pour en rencontrer l'auteur, un certain Peter Van Houten qui vit en Hollande. Le casting ne s'arrête pas là, et je dois dire que j'ai été touché par les parents de Hazel. Sa mère, forte, qui se bat quotidiennement pour sa fille. Son père, qui a du mal à faire face et qui craque émotionnellement. Les personnages sont humains, ils semblent vrais, et sortent du carcan cliché "nous sommes tous forts dans l'adversité".

J'ai apprécié aussi le style d'écriture de John Green, qui m'a simplement semblé réel, sans courbette. Oui, il y a des gens qui ont le cancer et autres maladies graves, mais il n'est pas toujours utile de les prendre avec des pincettes. Ils ne sont pas dupes et aspirent souvent à... juste vivre le plus normalement possible. Hazel et Augustus m'ont plu de part leur coté cynique. J'ai aimé par exemple leur terme "cadeau cancer" pour désigner les faveurs que les gens font si vous avez une telle maladie. Un style tranchant, coup de poing, "cash" qui ne manque pas de secouer. Et l'auteur ne nous épargne pas, il nous fait suivre nos héros autant dans leurs bons moments (le rendez-vous amoureux à Amsterdam était superbe) mais aussi dans leurs pires. On s'inquiète naturellement pour les personnages. Et je dois avouer avoir sorti ma petite larme aux alentours des pages 230... (ai-je déjà dit que j'étais prompt à l'empathie ?...)
Aussi, le livre ne nous fait pas la morale, il n'y a pas de prechi-precha sirupeux. On vit l'histoire, point barre. Et ça aussi, ça fait du bien !

Je vais me permettre de reprendre un passage de la critique de Madmoizelle, que je trouve pertinent et qui exprime très bien ce que je pense :

Nos étoiles contraires est une histoire d’amour difficile, où l’existence ne tient qu’à un fil trop fin pour être renforcé. Mais c’est aussi une belle preuve que la vie, c’est pas si mal au fond, quoi qu’on pense, quoi qu’il arrive.

Je suis content d'avoir enfin lu ce livre. Il est beau, troublant et poignant. Je l'ai terminé hier soir et j'ai préféré me laisser la nuit pour le digérer et mieux en parler sur ce blog ensuite. Je pense que je peux le mettre dans mes coups de coeur, même si je ne le relirai pas tous les ans. Par contre, je vais me faire la curiosité de regarder le film qui en découle.

A bientôt, les pandas.

Argh, il me faut absolument une image pour mes coups de coeur...


 Et voici qui clôt le French Read-a-Thon Summer Edition. Je pense que je peux être content, avec cinq livres sur la semaine. Ce challenge était sympathique à faire et je suis prêt pour en relever d'autres :) Merci aux organisateurs pour cette belle idée !

2 commentaires:

  1. J'ai lu et apprécié ce livre il y'a quelques semaines. Vraiment une perle de lecture qui m'a transporté! Une belle découverte, je ne sais pas si tu as lu d'autres livres de cet auteur? Pour ma part, je viens juste de découvrir sa plume, mais je compte bien en lire d'autres en espérant qu'ils soient tout aussi bien!

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    1. Coucou. Je n'en ai pas encore lu d'autres, mais j'en ai trois dans ma PAL : Qui es-tu Alaska, Will & Will et la face cachée de Margot :)

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